Du 1er décembre 2025 au 31 janvier 2026, deux mois pour mieux connaître le sol

Sur ces 2 mois, une campagne d’études géotechniques est menée sur les parcelles du futur projet agrivoltaïque.

Pendant cette période :

• des engins sont amenés à circuler ponctuellement dans les champs ;
• des prélèvements de sol sont réalisés à différents endroits ;
• les équipes de GéoIntech viennent observer et analyser la structure du sous-sol.

L’objectif n’est pas de construire, mais de comprendre le terrain : sa composition, son comportement, son évolution dans le temps. Ces informations permettent ensuite de savoir comment implanter le futur système agrivoltaïque de la façon la plus durable et compatible avec les pratiques agricoles.

La géotechnique, ou l’art de faire parler le sous-sol

Les études sont pilotées par GéoIntech, bureau d’études spécialisé dans la géotechnique, discipline qui s’intéresse à la tenue des sols et au dimensionnement des fondations : bâtiments, ponts, parcs solaires… et ici, les pieux métalliques de Terr’Arbouts.

Les résultats serviront de base à des essais d’arrachement, où des pieux vont être testés en conditions réelles, jusqu’à fin mars, afin de figer la solution finale de fondations.

Les engins dans les champs : à quoi ça sert ?

Dans les prochains jours, 3 types de machines vont réaliser diverses expériences géotechniques :

• D’abord, il y a la pelle mécanique qui creuse des tranchées, comme un petit fossé. Cela permet de voir les différentes couches de terre. Une fois les observations faites, les équipes remettent la terre en place et referment le trou.
• Ensuite, il y a des machines qui font des petits trous très étroits, qu’on appelle parfois des « carottes de sol ». Elles prennent un peu de terre en profondeur pour voir si le sol est plutôt dur, mou, sableux… En surface, il s’agit d’un trou quasiment invisible.
• Enfin, une autre machine enfonce une tige en métal dans le sol, comme si on plantait un pique en comptant les coups de marteau. Ce test sert à savoir si le sol est assez solide pour tenir les pieux métalliques qui supportent les panneaux solaires.

Les engins que vous pourrez apercevoir dans les champs (de g. à d.) :
un pénétromètre, une pelle mécanique, un tarière pressiomètre.

Un chantier qui se prépare, mais qui n’a pas encore commencé

Pour les habitants comme pour les agriculteurs, l’enjeu est double : comprendre ce qui se passe dans les champs.

En bref, le message du collectif PATAV, de GLHD et de GéoIntech est sans ambiguïté : entre le 1ᵉʳ décembre 2025 et le 30 janvier 2026, les engins ne construisent rien, ils mesurent, analysent et préparent.