Construire l’avenir autrement
Des synergies entre agriculture et transition énergétique
Le projet Terr’Arbouts se démarque par une innovation économique : il repose sur la vente d’électricité selon différents modèles, des contrats de gré à gré (PPA), le marché libre et les appels d’offres.
Un modèle résilient et créateur
de valeur
Grâce à l’agrivoltaïsme, les exploitations peuvent compenser les baisses de rendement liées à
la transition agricole et absorber plus facilement les coûts de modernisation (équipements,
mécanisation, nouvelles filières). À terme, l’activité agricole est maintenue sur 40 ans et gagne
en stabilité, favorisant l’investissement dans des approches plus durables et moins
consommatrices d’intrants.
Exemple de site agrivoltaïque – Doppel Ernte en Allemagne
Une réflexion collective approfondie
Pendant plus de deux ans, le collectif PATAV a mené des travaux réguliers pour définir :
• Le choix des parcelles et la répartition des retombées économiques.
• Les orientations agricoles (filières à créer, mécanisation, logistique).
• La dimension technologique (solutions photovoltaïques adaptées, raccordement au
réseau).
Concevoir des installations agrivoltaïques sur-mesure
Un dispositif agrivoltaïque flexible et fiable
À partir des productions agricoles retenues, GLHD a proposé un éventail de structures photovoltaïques fiables et simples à entretenir, finançables sans subvention publique. L’association PATAV a sélectionné :
• Des trackers mobiles 2V (2 rangées de modules).
• Des systèmes fixes 2V monopieux (un seul pieu de support).
Des espacements spécifiques entre les rangées ont été définis pour optimiser la production agricole et l’apport en lumière, tout en assurant l’accessibilité nécessaire à la mécanisation. D’autres aménagements (accès, tournières, clôtures) ont également été étudiés au cas par cas pour répondre aux besoins des exploitants.
Injecter une énergie renouvelable sur le réseau national
Une production d’électricité de grande envergure
Les différents îlots agrivoltaïques seront raccordés via des câbles souterrains à un poste de surélévation de la tension situé à Saint-Pierre-du-Mont, permettant l’injection de l’énergie sur le réseau national.